Bonjour et Bienvenue dans ce magazine impatriation du mois de mars 2016, au sommaire : le conseil mensuel de la Société de Banque et d’expansion, une journée dédiée notamment aux Gestionnaires d’impatriés, un rapport sur l’attractivité de la France mitigé, la sécurité en France remise en question par les entrepreneurs étrangers, les Japonais nettoient les rues de Paris, et enfin des informations sur la nouvelle loi relative au droit des étrangers en France, publiée le 7 mars au JO. En préambule de ce magazine, une annonce pour les Gestionnaires d’impatriés qui ne manqueront pas d’assister le 8 avril prochain à une Journée privée qui se déroulera dans le cadre du cercle Avenir International, au sein du Palais de la Porte Dorée dans le XIIème à Paris, qui abrite le Musée de l’histoire de l’immigration… quelques invitations gratuites encore disponibles… au programme : « flash infos » sur des thèmes d’actualités, networking pendant le petit déjeuner, le déjeuner et le cocktail de clôture et rencontres personnalisées avec des experts… pour plus d’informations, rendez-vous sur : cercle-avenir-international.com Comme à l’habitude, on écoute tout de suite le conseil mensuel de la Société de Banque et d’expansion. En ce mois de mars, Guy Grosset de la SBE va nous présenter les moyens existants pour régler vos factures. Le dernier rapport sur l’Attractivité de la France dévoilé le 22 mars par Business France est plutôt positif en matière d’emplois générés par les investissements étrangers. En revanche, le nombre d’investissements est légèrement en baisse par rapport à celui enregistré l’an passé. Ainsi à titre de bonne nouvelle, 33 682 emplois ont été créés ou maintenus par ces nouveaux projets portés par des étrangers, un chiffre en augmentation de 27 % en un an et le plus haut niveau atteint depuis 2007. Les investissements au nombre de 962 en 2015 ont eux, reculé de 5% par rapport à 2014. Les nations au top 3 de ces investissements, restent les USA en tête, suivis de l’Allemagne et de l’Italie. Les secteurs d’activité qui privilégient la France pour y établir leur site de production sont quant à eux et par ordre décroissant : l’agroalimentaire, l’automobile et le travail des métaux. Toujours à propos d’attractivité, un sondage réalisé par le Comité des Conseillers du Commerce extérieur de la France auprès de 3 900 d’entre eux, révèle que les investisseurs étrangers estimeraient que les risques en matière de sécurité seraient des freins à leurs éventuels projets en France. En effet entre juillet 2015 et fin décembre 2015, l’indice concerné a augmenté de 10 points. Sinon et comme le révélait le rapport publié en juillet dernier, les points faibles de la France restent et ce même si une légère amélioration est à souligner depuis cette date : « la fiscalité trop élevée », « un marché du travail considéré comme peu flexible et un climat social difficile », « une charge administrative et réglementaire trop contraignante » et « un coût de la main-d’œuvre perçu comme trop élevé »… Alors que depuis les attentats du 13 novembre les Japonais « boudent » la France, pour preuve la fréquentation des touristes nippons qui a chuté de 23,4%, selon l'Observatoire du tourisme à Paris, une association qui regroupe les 9 plus grands Tours Opérateurs nippons, la « Paris Tourism Association » a lancé dimanche 13 mars une opération « d'embellissement et de renouvellement des jardins du Trocadéro ». Mené et financé par la Japan Airlines, ce projet a permis non seulement de nettoyer les jardins, mais aussi de planter des cerisiers. Selon le Figaro, l’amour des Japonais pour la capitale n’ayant d’égal que leur répulsion vis-à-vis de la saleté des rues de Paris. Une telle opération n’est pas nouvelle puisque depuis 2007, le mouvement associatif Green Bird qui regroupe de jeunes japonais nettoie régulièrement les voies parisiennes de leurs immondices. Le Figaro rappelle d’ailleurs dans son article que « Paris se trouve très loin dans le classement mondial de la propreté des capitales mondiales, alors que Tokyo est chaque année, largement en tête ». La loi n° 2016-274 du 7 mars 2016, relative au droit des étrangers en France, a été publiée au Journal officiel du 8 mars 2016. Elle institue ainsi la carte de séjour pluriannuelle d'une durée maximale de quatre ans délivrée après un an de séjour régulier en France. A son expiration, l'étranger doit quitter l’hexagone, sauf s’il obtient un renouvellement ou un autre document de séjour. Au programme avec cette carte : formation civique formation linguistique prescrite par l'Etat, et accompagnement adapté à ses besoins. Concernant l'accueil des étrangers d’autres cartes de séjour pluriannuelles seront délivrées.